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Site internet : www.shimona.artogue.fr – www.shimona-souckova.com
Liste des expositions à l’AMAC :
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Présentation
« Pourquoi je peins ?
Pour tenter de comprendre le sens de l’existence, de la souffrance si grande dans la vie si courte;
Pour vaincre l’orgueil, la vanité, l’ignorance – la mienne, bien sûr !
Pour entendre dans les moments aussi précieux que rares, le bruit d’une aile brisant le gouffre cosmique;
Pour combattre désespérément la solitude.
Le vécu à la source de mon parcours artistique vient de l’enfance, lorsque j’ai pris conscience, que tout ce que je voyais n’était qu’une partie infiniment petite de la réalité. Et que ce qui était vraiment important restait – comme le corps immergé d’un iceberg – caché à mes yeux.
Que derrière un horizon se trouvait un et d’autres horizons. Aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de mon âme.
Dès cet instant un désir conséquent s’installa en moi : trouver «ÇA », à l’aide d’un crayon, d’un pinceau… Trouver ce « vrai monde », mon « Amérique à moi », le monde de la plénitude ; bref, une course de longue haleine, dont le but n’est pas forcement atteignable, auquel seule l’âme a peut-être accès en allant au-delà de l’horizon…
Car ici et maintenant – dire l’imprononçable, peindre l’invisible – quel orgueil !
Mais quel bonheur quand tu le touches ! »
« … Dans les toiles de Simona, empreintes des brûlures de la vie d’une femme, l’amour et l’espoir sont les éternels vainqueurs. De toutes parts, le réel qu’elle nous donne à voir s’ouvre sur le fantastique. Des visages sans ômes font pleurer les anges, mais lorsque les regards se rencontrent, l’arc en ciel « se met en quatre » pour chanter l’espérance.
En un trait, tout est dit; elle se garde bien de cultiver l’emphase et ses drapés se font coquillage, minérale ou végétal pour louer la beauté des corps absents. Peinture de la mémoire et des sens réconciliés avec l’intelligence.
Peinture d’un réel, comme elle seule peut le voir, ses multiples failles constituant autant de périls que de moyens d’accéder à la plénitude de l’être.
Peinture qui ne cherche, ni à s’imposer par l’innovation à tout prix, ni à se rassurer par la reproduction des formes anciennes.
Peintures du xxie siècle, à coup sûr. »
Caroline Delwail – Historienne et critique d’art